Article dans le journal La Côte
Aidée de plusieurs amis, Meriam Mastour s’est lancée dans l’aventure humanitaire avec enthousiasme et sans se laisser décourager par des formalités. Trop de personnes ne font rien contre la misère, simplement car elles n’y trouvent pas d’intérêt, estime-t-elle. Céline Zünd 16/05/2007
GLAND
Une jeune écolière à la fibre humanitaire
On peut avoir 14 ans, vivre en Suisse et se sentir concernée par la misère du monde. Meriam Mastour le prouve en créant une ONG.
A 14 ans, Meriam Mastour s’est mis en tête de fonder une association humanitaire et, depuis, la Lionne, comme la surnomment ses copains, n’en démord pas. Ralliant une bande d’amis à sa cause, elle a réuni, sous le nom d’Etincelle d’espoir, un groupe d’ados décidés à s’occuper d’enfants défavorisés.
Actuellement, ils ont à leur actif sept ventes de pâtisseries, dont les recettes sont destinées à parrainer des enfants en Inde. On aimerait aider les enfants, car ce sont les adultes du futur, déclare Meriam avec enthousiasme. C’est à nous de nous bouger car on a tout ce qui nous faut, et c’est maintenant qu’il faut commencer à aider ceux qui en ont besoin. Trop de personnes ne font rien contre la misère, simplement car elles n’y trouvent pas d’intérêt, se révolte-t-elle.
Actuellement, ils ont à leur actif sept ventes de pâtisseries, dont les recettes sont destinées à parrainer des enfants en Inde. On aimerait aider les enfants, car ce sont les adultes du futur, déclare Meriam avec enthousiasme. C’est à nous de nous bouger car on a tout ce qui nous faut, et c’est maintenant qu’il faut commencer à aider ceux qui en ont besoin. Trop de personnes ne font rien contre la misère, simplement car elles n’y trouvent pas d’intérêt, se révolte-t-elle.
Meriam s’est lancée dans l’aventure humanitaire avec toute son énergie, sans se laisser décourager par des formalités. Il suffit de demander! s’exclame-t-elle. Ceux à qui j’ai proposé de se lancer dans le projet ont tout de suite été motivés. Le directeur de l’école nous a prêté une salle, puis on a dû trouver trois personnes majeures pour les statuts de l’Association.
«Mon avenir? En blouse blanche dans des pays pauvres!»
Au départ, Etincelle d’espoir avait prévu de parrainer des enfants au Niger mais, comme aucune structure sur place ne le permettait, l’association a décidé de prendre contact avec d’autres organismes. Elle s’est alors tournée vers l’Inde, où l’aide humanitaire est plus développée. C’est ainsi que le contact a été établi avec la fondation Calcutta espoir, qui offre un accès à la formation et aux soins médicaux pour les enfants défavorisés, et avec SOS villages d’enfants, qui s’occupe d’enfants orphelins. Quand on lui demande comment elle se voit plus tard, Meriam répond du tac au tac: avec une blouse blanche, dans des pays pauvres!
Céline Zünd
Une soirée de soutien
Le premier repas de soutien en faveur de l’association Etincelle d’espoir aura lieu le 30 juin à la salle communale de Gland, avec au programme la présentation du projet, un diaporama et de la musique.
Réservations au 078.915.13.27 ou par e-mail à etincelle-despoir@hotmail.com
Réservations au 078.915.13.27 ou par e-mail à etincelle-despoir@hotmail.com